vélos-taxis
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Chaque été en France, les mêmes articles circulent sur internet nous rabâchant les mêmes histoires à propos de la zizanie dans les rues de Paris. Un jour les Roumains, un autre jour les Bulgares, sans oublier les Français bien entendu. Bref, le business des pédicabs en France se porte bien, mais n’est pas encore parfaitement régulé. Plutôt que de répéter les mêmes histoires, allons voir comment ça se passe ailleurs.

Aux Usa par exemple, le marché est en plein essor et semble ne pas faiblir. Apparus en 1962 dans la ville de Seattle, ils sont aujourd’hui des milliers à travers le pays, arpentant les allées des plus grandes villes. A Manhattan, où l’on compte le plus de vélos-taxis en circulation, les conducteurs doivent acheter un permis de conduire à 35 $ l’année pour avoir le droit d’exercer.

En Asie, au Bangladesh, le vélo-taxi est tout simplement considéré comme un moyen de transport au même titre que le bus ou le métro. La capitale, Dhaka, est même surnommée la capitale mondiale du pédicab. Ils jouent aussi un rôle majeur dans l’économie de la ville.

En Chine, il a été introduit en 1950 pour remplacer le pousse-pousse tiré. Contrairement aux Etats-Unis, ils semblent avoir de moins en moins la cote auprès des autorités locales. Accusés d’être la cause de nombreux bouchons, ils sont peu à peu interdits dans de nombreuses villes.

En Inde, il est littéralement utilisé comme taxi. Vous pouvez réserver par téléphone et attendre le chauffeur à votre domicile. Les autorités incitent également les chômeurs à devenir propriétaire. Les villes acquièrent des vélos que les chômeurs achètent en versant une partie de leurs gains à la municipalité. Une fois le prêt remboursé, le chômeur est devenu «auto-entrepreneur».